La NEWSLETTER
CHRISTEL BY KARO
Newsletter #001 24/06/2025 Salut, Voilà je rentre d’une après-midi à Nîmes avec Christel, je roule et cette phrase, cette toute petite phrase d’à peine 6 mots ne cesse de me trotter dans la tête : « Et si tu racontais notre aventure » m’a demandé Christel. L’idée m’est d’abord apparue utopique voire complètement folle. L’idée bien sûr pas Christel. Je tiens à le préciser car Christel est la personne la plus atypique que j’ai jamais rencontrée. A la fois artiste et marin elle vit sur son catamaran en quête de liberté, d’authenticité, de rencontres simples et vraies. Son carnet de croquis toujours à portée de main, elle saisit le monde tel qu’il est : imparfait, mouvant, vibrant. Mais revenons à notre histoire. Une fois rentrée chez moi, tranquillement assise sur ma terrasse, mon esprit s’emballe, et pourquoi pas, juste pour voir, comme ça. Pour garder une trace de cette aventure. Cette idée m’enthousiasme et m’effraie à la fois. Ne pas se mettre la pression, se contenter de raconter notre histoire, on verra bien. Mais voilà j’extrapole, je ne vais pas y arriver, ça n’a pas vraiment d’intérêt… mon cerveau commence à surchauffer entre le pour et le contre, je transpire à grosses gouttes. Bon, peut être que c’est simplement dû au fait qu’on est au mois de juin dans le sud de la France et qu’il fait plus de 34°C. Mais quand même, je fais partie de ces gens qui ont le super pouvoir de s’auto angoisser en l’espace de 5 min chrono. Alors je décide de rentrer me mettre au frais et d’y réfléchir sérieusement. Et la première question que je me pose c’est « à partir de quand ? A partir de quand notre histoire a commencé ? et la réponse s’impose à moi. C’était à Nîmes, le mercredi 18 septembre 2024 plus précisément. Nous étions assises à la terrasse d’un café en attendant le premier cours de l’année. Lorsque Christel lance d’une façon assez détachée : « j’ai eu une idée, et si je faisais des vidéos artistiques ». Je me souviens très bien de ce moment-là. Les filles présentes ont bien entendu répondu que c’était une bonne idée, « surtout si on ne peut pas assister au cours », les réflexions et questions fusaient d’un peu partout. Lorsque j’ai accroché le regard de Christel, j’ai su instantanément que ça serait quelque chose de différent et de puissant. Nous nous sommes regardées, une complicité est née et l’aventure a commencé. Nous avons donc commencé à échanger régulièrement sur ce projet de vidéos immersives. Et c’est là que j’ai découvert « le cerveau » de Christel, celui d’une artiste, véritable arbre avec un nombre incalculable de branches et des idées qui les empruntent toutes en même temps. Autant dire difficile à suivre sans un GPS émotionnel, mais hyper créatif. Mon rôle au début de notre collaboration a été essentiellement d’essayer de faire le tri dans tout son processus créatif. Ça n’a pas toujours était simple, et je me suis surprise à me prendre pour Marie Kondo, mais nous avons beaucoup ri. Une fois mises de côté certaines idées, certes très intéressantes mais complètement loufoques, comme demander aux acteurs du Puy du fou de venir nous donner un coup de main pour une prise de vue plus réaliste dans les Arènes, Christel a débuté le tournage de ces films. Et là, la créativité s’est heurtée à la technique : Caméra inadaptée, drone surexcité qui, dès sa première prise, s’est offert un plongeon direct dans le port du Grau-du-Roi. Christel a haussé les épaules : « C’est comme ça qu’on apprend. » Et moi, un brin plus ironique : « Oui, enfin… on peut apprendre sans noyer un drone innocent, non ? » Au fil des tournages d’autres problèmes plus esthétiques sont apparus, comme trouver la bonne couleur de fond de teint pour cacher les cernes dues à un travail intensif de sa part, comment dompter des cheveux qui n’en font qu’à leur tête devant la caméra ou encore arriver à retrouver la bonne photo ou le bon passage vidéo parmi les dizaines déjà effectués mais pas rangés. Voilà après avoir survécu à la réalisation des rushs, Christel me demande toujours avec son petit ton détaché « maintenant il va falloir s’occuper de la communication, tu pourrais être mon Community manager » Ah mais bien sûr, sachant que mon propre compte Insta compte 49 followers et que mon Facebook est aux abonnés absents depuis bien longtemps, ça va être simple encore cette histoire-là. Cette période fut donc assez « lunaire » Il faut imaginer Christelle absorbée H24 dans le montage de ses films, tout en continuant à donner ses cours en présentiel et moi suivant des formations plus ou moins intéressantes sur Instagram, Facebook et Canvas. Nous naviguions dans 2 mondes parallèles, elle, se noyant parfois dans les doutes de la créativité et moi flottant à peine dans celui des réseaux sociaux. Et pourtant, au milieu de ce tendre chaos, quelque chose s’est construit. Une dynamique. Une complicité. On ne fonctionne pas pareil, mais on avance ensemble. Chacune à sa façon. Et ça, c’est déjà un petit miracle. Lors de nos nombreuses rencontres ou de nos longues, très longues conversations téléphoniques, heureusement qu’on a inventé le forfait illimité, nous avons progressé de « Et si ... » en « j’ai bien réfléchi » en passant par le légendaire « Écoute MOIII » pour aboutir enfin à VOYAGE A CROQUER. C’est d’ailleurs la seule chose qui a toujours été une évidence le nom des vidéos. Enfin, presque, car avec 2 cerveaux un peu tordus comme les nôtres, on a passé trois jours à se demander s’il fallait un S à VOYAGE. On a même failli proposer un sondage national. Mais finalement, on s’est rappelé qu’on n’était pas là pour révolutionner l’orthographe mais juste pour partager quelque chose qui nous ressemble (avec ou sans S). Mais alors qu’est-ce que c’est VOYAGE A CROQUER ? Ah oui, j’allais oublier de vous dire qu’à l’heure où je vous parle, on n’a toujours pas tranché cette histoire de S. Un soir, j’étais sûre pourtant, j’y ai cru : on mettra un S. Affaire classée. Champagne. Mais c’était sans compter sur le cerveau de Christel, ce petit être insomniaque qui fait des loopings dès qu’il voit une certitude pointer le bout de son nez. Depuis, on oscille. Avec S, sans S ? Chaque jour a sa version. Ne soyez donc pas surpris si VOYAGE A CROQUER navigue aussi entre deux vagues, à l’image de Christel qui aime autant croquer que naviguer. VOYAGE A CROQUER c’est l’aboutissement d’un cheminement, c’est l’envie de vous faire partager cette aventure, de vous embarquer dans le monde de Christel, celui d’une artiste qui voyage et qui croque. Mais surtout qui aime transmettre, partager, apprendre et qui le fait tellement bien. C’est une série de films où le dessin devient une manière de voyager. Chaque film est composé de 3 parties. La première est une partie immersive où vous aller trouver de l’émotion dans des lieux inspirants pour dessiner. Dans la deuxième partie Christel vous partage son ressenti et son analyse avant le croquis. Dans la troisième partie elle vous détaille son croquis en même temps qu’elle le réalise. On y apprend à simplifier ce que l’on voit, à ressentir et surtout à se faire confiance. Ses films s’adressent à toutes les personnes qui ont envie de progresser, de voyager, débutant ou confirmé. A TOUS ! La première escale va nous amener à Nîmes, ensuite on mettra le cap sur la Camargue et après …. On verra ! Pressée de vous raconter l’aventure VOYAGES A CROQUER j’en ai oublié de me présenter. Je suis Karo. Il y a quelques mois, si vous m’aviez demandé qui j’étais, j’aurai tout naturellement répondu : une élève des ateliers de Christel. Mais ça c’était avant (ça fait un peu pub pour des lunettes, j’avoue) aujourd’hui je suis Karo une amie de Chritel qui, grâce à elle, a appris que des « ET SI… » pouvaient devenir des réalités. Lancement des premiers films : Dimanche 29 juin 2025 sur www.carnertdescales.fr
Newsletter #002 24/07/2025 Salut, La dernière fois qu’on s’est quitté, tout semblait enfin sous contrôle. Les idées de Christel avaient cessé de voltiger comme des lucioles en plein jour, VOYAGE(S) A CROQUER était né, les premiers posts joliment emballés, envoyés comme des faire-part de naissance. On aurait pu croire que c’était le moment de souffler un peu. De respirer. De profiter. J’y ai vraiment cru, surtout quand Christel a lancé son légendaire : « Et si... ». Cette fois, son «Et si » avait des étoiles plein les yeux. « Et si on fêtait le lancement de VOYAGE A CROQUER ? » Je nous imaginais déjà, face à la mer, un verre de champagne à la main, les cheveux dans le vent, prêtes à savourer notre petite aventure. Mais imagination ne rime pas forcément avec réalité. On s’est donc retrouvée dans un petit restaurant à Montpellier, Christel un carnet plein d’idées à la main, et cette excitation dans sa voix qui signifie « attention la to do liste va se remplir. » Nous voilà assise, moi, devant une sèche grillée un peu trop cuite, elle, rayonnante face à un carpaccio qui faisait de son mieux. Sur la table, un joyeux désordre créatif : carnets entrouverts, ordinateur branché, téléphones posés à portée de main, à scruter les commentaires des posts de lancement comme on lirait les résultats du loto : un peu fébriles, très enthousiastes, et remplies d’espoir. Et c’est là, dans le brouha du restaurant, entre deux idées griffonnées, qu’elle m’a soudain regardé sans un mot. Pas besoin de parler, il y a des regards qui en disent long et celui-ci signifiait : On y est, regarde, ça devient vrai. Et moi, toujours très pragmatique, j’ai regardé mon verre de viognier qui tiédissait doucement, en me disant que parfois, les plus belles fêtes ressemblent à ça : des idées posées sur une nappe, des statistiques qui font battre le cœur, et une amie qui vous fait partager ses rêves. À partir de là, changement de décor. Exit la carte postale, place à la vraie vie. Les journées se sont enchaînées à toute vitesse, chacune embarquée dans son propre univers. Christel enchaînait les heures de montage, concentrée, déterminée, parfois silencieuse, parfois débordante d’idées à n’importe quelle heure. De mon côté, j’alternais entre les travaux de ma maison et une formation en ligne sur les réseaux sociaux, en tentant désespérément de comprendre pourquoi un algorithme pouvait être autant susceptible. On s’appelait souvent. Pour faire le point, pour s’encourager, pour rien. Et là, pile au moment où on commençait à se poser un peu, le fameux jour J est arrivé. Et…bam, tout s’est à nouveau emballé. On n’était pas au même endroit, mais on vivait la même chose. À distance, oui, mais connectées. Christel était en apnée. Moi, les mains dans la peinture, j’essayais de la rassurer entre deux coups de rouleau et trois coups de fil. Et puis, en début d’après-midi, son message est tombé : Quelqu’un a cliqué. Et là, plus besoin de mots. On savait. Au fil de la journée, les ventes ont continué d’arriver. Une, puis deux, puis dix. Ce n’était qu’un début, mais c’était déjà beaucoup. Des gens, quelque part, avaient cliqué. Pas juste sur un bouton, mais sur une promesse. Ils allaient découvrir son univers, voyager autrement, croquer le monde avec elle. Et dans ces premières ventes, ces vrais clics de vrais gens, on a compris que l’aventure avait vraiment commencé. Quelques semaines plus tard, les tableaux Excel avaient cédé la place aux sacs étanches et aux cernes XXL. Christel carburait à la motivation (et au café), moi à l’enthousiasme en tongs. Fatiguées, oui, mais prêtes. Cap sur la Camargue pour tourner les prochaines images de VOYAGE A CROQUER. Le programme était calé, le vent favorable, et moi enfin sur le pont du bateau à peaufiner mon bronzage. Bref, tout roulait. Sauf que. En dépliant la grande voile de son catamaran, Christel a entendu un drôle de bruit. Un petit "chip chip" intermittent. Rien de bien méchant, mais assez pour qu’elle s’arrête. Et quand je dis "s’arrêter", il faut l’imaginer se hissant en équilibre précaire sur le mât, oreille collée à la voile, concentrée comme si elle essayait de capter Radio catamaran en morse. Et là, entre deux plis de tissu, un nid. Un vrai. Avec des oisillons minuscules, à peine emplumés. Et …une maman oiseau. Très remontée voire hystérique. Je ne saurai jamais qui des deux a eu le plus peur à cet instant : Christel ou la squatteuse à plumes. Toujours est-il que l’une a reculé doucement, et l’autre a hurlé comme si elle gardait Fort Alamo version western ornithologique. Là où d'autres auraient poursuivi leur route sans se retourner, Christel, elle, a fait ce qu’elle fait toujours : Donné la priorité à son cœur... Une réalisatrice qui change de décor parce que la nature en a décidé autrement. Elle a refermé la voile avec délicatesse et elle a attendu. Et moi ? Moi, j’ai râlé. Évidemment. J’ai parlé de planning foutu, de projet à recaler. Mais au fond, je souriais déjà. Parce qu’on savait toutes les deux que les plus belles histoires sont celles qu’on n’avait pas prévues. J’ai donc repris mon maillot et ma serviette et je suis allée m’installer au bord de ma piscine en attendant. Le temps a passé. Moi, j’ai troqué mon maillot contre une visseuse. Christel, elle, s’est offert un anniversaire, version express. Et à peine le gâteau digéré, c’était reparti. Nouveau projet, nouvelle énergie, mêmes cernes… mais avec le sourire. Très vite, nos journées ont repris leur drôle de cadence. Pendant que je jonglais entre pinceaux, visseuse et quelques longueurs dans la piscine pour sauver mon bronzage, Christel, elle, créait… une boutique en ligne. Une vitrine pour que chacun puisse y trouver de quoi croquer le monde à sa façon. Encres, carnets, stylos, pinceaux : tout ce que les gens lui réclamaient depuis quelques temps. Et puis un matin, au milieu d’un bug de paiement et d’un souci informatique avec son site, elle m’a lancé : « Et si on créait une ligne de vêtements ? » Là, pour une fois, j’ai tenu bon. J’ai répondu lentement très lentement : « Plus tard. Beaucoup plus tard. » Dans ma tête, je me voyais déjà inscrite à une formation “fashion marketing” à tourner des réels en tenue de sport sur les quais du Grau du roi. Et là, miracle. Contre tout attente, elle m’a simplement répondu OK. Juste ça. Mais j’ai bien entendu, à son intonation, que ce n’était que partie remise. Christel, c’est ça. Une tête qui fourmille, même quand le site plante, que les mails s’égarent et que les solutions techniques se font désirer. Elle râle, un peu. Elle persévère, beaucoup. Et moi ? Je regarde ça, très admirative, en me demandant comment un cerveau peut être aussi créatif… et en priant pour que le prochain jogging “Voyage à croquer” ne m’oblige pas à faire des squats devant une caméra. Quant aux oisillons… ils ont fini par s’envoler, un matin, sans prévenir. Et Christel, elle, leur a soufflé : "Bon vent, les petits." Puis elle a souri, a remis ses lunettes de soleil, et s’est remise à filmer. Parce qu’au fond, même les plus petits départs méritent d’être capturés. Et parce qu’un jour, elle en fera peut-être un film aussi. Avec une bande-son douce, des ralentis sur les ailes, et un générique où il sera écrit : inspiré d’une histoire vraie.
Newsletter #003 24/08/2025 Salut, Après le départ des oisillons, Christel a enfin mis le cap sur la CAMARGUE… Mais chez elle, chaque aventure commence toujours par un détour. Avant d’aller filmer les flamants et croquer les marais, il faut d’abord s’occuper d’un rituel immuable : la tournée des boîtes aux lettres. Parce qu’évidemment, dans le monde de Christel rien ne se passe comme chez les autres. Dans son univers, le courrier se ramasse comme les coquillages : un peu partout, au gré des ports. En mobylette jusqu’au Grau-du-Roi, en voiture pour Nîmes, ou encore en tram pour Montpellier… Trois villes, trois ports, trois boîtes. Et une artiste qui, décidément, a choisi de vivre autrement. Même quand Christel s’absente quelques jours, on n’est jamais vraiment séparée. Nos quotidiens sont reliés par une ligne invisible qui vibre au rythme de nos appels et de nos messages. Christel a une idée, moi j’ai un doute, Christel a besoin d’un avis, moi je réponds, sauf quand je suis absorbée dans mes travaux qui avancent au rythme placide de la tortue. Elle, c’est le lièvre, impatiente, bondissante. Un jour où je n’étais pas disponible, j’ai vu défiler cinq messages en une heure. Le premier : « J’ai une idée ». Moi, de loin : aye aye aye. Puis, crescendo : « je crois que ça peut marcher », « je fais les visuels », « je prépare le texte ». Et le dernier, triomphant : « bon, si tu valides je publie » En l’espace d’une heure, les fameuses vidéos gratuites pour apprendre le carnet de voyage à l’aquarelle étaient nées et déjà en ligne sur son site. Voilà Christel : l’efficacité d’un éclair et la générosité d’une vague qui déborde toujours un peu de son rivage. Ce matin-là, elle est partie de bonne heure, parce que “la lumière n’attend pas”. On aurait dit un tournage de Spielberg version Camargue : un sac énorme sur le dos, la caméra coincée sous le bras, le drone accroché comme un animal de compagnie et des carnets qui dépassent de partout. Bref, une expédition à elle toute seule. Elle s’installe sur sa mobylette, cale son matériel tant bien que mal, puis, très concentrée, fait ce petit mouvement du corps censé descendre la bécane de la béquille. Le spectacle est irrésistible : la voilà qui secoue sa mobylette comme une poule qui gratte frénétiquement le sol. Dans ma tête, j’entends presque le bruit des “cot-cot” du lever de soleil camarguais. Elle s’énerve, s’acharne, quand soudain… révélation : la béquille était déjà enlevée depuis le début. Les deux roues attendaient sagement sur la route. Il suffisait juste … d’accélérer. Franchement, à ce stade, je suis convaincue que même la mobylette a levé les yeux au ciel. Son deux-roues enfin maitrisé, direction la Carbonnière pour filmer à la lumière de l’aube. Mais là, juste avant d’arriver, planté au beau milieu du chemin, un âne. Têtu comme seul un âne sait l’être, bien décidé à ne pas bouger d’un sabot. Christel, bien sûr, a trouvé ça magnifique. Moi, j’ai surtout imaginé le pauvre animal filmé sous tous les angles, promu figurant vedette malgré lui. Mais finalement, il a eu l’air d’y prendre plaisir : immobile, le regard profond, prêt pour son César du meilleur second rôle. Quelques jours plus tard, retour à Nîmes, Christel et moi, à la terrasse d’un restaurant, le joyeux désordre créatif avait repris ses droits : carnets entrouverts, ordinateur, téléphone affichant les notifications de la boutique en ligne. Entre deux plats, elle me montre ses films de Camargue, rayonnante, ses yeux brillants d’enthousiasme, comme si la lumière du soleil camarguais s’était invitée à notre table. Mais pas le temps de rêvasser, le dessert à peine avalé, place à notre débrief mensuel : nos avancées, nos futurs lancements, nos envies. Tout d’abord nos avancés : - Les vidéos gratuites sur la Camargue sont déjà en ligne, offertes comme des invitations à se lancer dans l’aventure du carnet de voyage en Camargue. - Autre nouveauté : le système de points dans la boutique. Un euro dépensé = un point, et au bout de cent points, dix euros seront offert en bons d’achats. Elle me présente ça avec fierté, l’œil pétillant, comme si elle venait de découvrir un trésor au fond d’une de ses boîtes d’aquarelles. Mais la vraie fierté, c’est sa sélection des produits. Chaque article a passé le test ultime : Christel l’a utilisé, aimé, et approuvé. Les encres à croquer Herbin, parfaites pour laisser vagabonder les couleurs sur le papier. Le stylo plume “Lâcher prise”, idéal pour se laisser aller et retrouver le plaisir de tracer. Les carnets de croquis, ceux mêmes qu’elle met en avant dans ses vidéos pour apprendre le carnet de voyage. Les pinceaux aquarelle médium, précis et souples, et surtout le kit à croquer, joliment rangé dans son pochon “Voyage à croquer”, prêt à partir à l’aventure. - Et comme si ça ne suffisait pas, elle a aussi refait une bonne partie du site, la section « Voyage à Croquer », pour que tout soit plus clair, plus accessible… et un peu plus magique, à son image. On pourrait presque croire que la Camargue elle-même l’a suivie dans son écran d’ordinateur. Ensuite les prochains lancements : - Bientôt une journée « Initiation Carnet de Voyage », toutes les inscriptions se font dès maintenant sur son site, Carnet d’Escales. Entre deux tournages et quelques sessions de montage et probablement en jonglant avec un pinceau dans une main et un café dans l’autre, Christel n’a pas pu résister : elle a décidé de partager un bout de Camargue avec ceux qui rêvent d’apprendre à créer un carnet de voyage. - En septembre, viendront les autres films, pour poursuivre l’aventure Carnet de voyage en Camargue avec de nouvelles destinations. Véritables films immersifs, ils feront découvrir la Camargue autrement et permettront à tous ceux qui en ont envie de progresser en aquarelle et d’apprendre le lâcher-prise. - Mais voici la véritable pépite : Christel a décidé d’offrir à tous, gratuitement, la partie immersive du premier film. Une invitation privilégiée à la suivre en Camargue, à ressentir la lumière, les sons, les paysages, comme si vous y étiez. Et pour ceux qui voudront aller plus loin, approfondir leur regard, analyser, croquer, les autres parties seront disponibles sur son site. C’est sa manière à elle d’ouvrir grand la porte, de donner avant de proposer, et de transformer un simple film en une véritable expérience de partage. Et enfin nos envies : - Lancement de la chronique matériel : « tu veux qu’on en parle » Christel y parlera outils et matériel mais surtout comment les utiliser, avec ses astuces, ses petites manies, et sa bonne humeur contagieuse. Je calculais déjà le coût de l’opération et je soupirais en silence. Elle donnait, je comptais. Deux visions du monde, mais, une complicité intacte. Voilà, assise devant notre assiette de tapas, verre de viognier à portée de main, je regardais Christel au milieu de ce joyeux chaos : âne sur fond de Camargue, visionnage des nouveaux rushs, points de fidélité et nouvelles pages du site … Avec elle, même un simple repas pouvait se transformer en expédition. Et je me disais que si la Camargue lui avait offert un âne, ce n’était sûrement pas par hasard : certaines rencontres, même muettes, sont faites pour revenir nous surprendre plus tard… Christel By Karo
Newsletter #004 30/09/2025 Salut, Après les péripéties de l’été, Christel s’est lancée corps et âme dans la préparation de ses cours pour la rentrée. Cette année, le thème annoncé est la couleur. Autant dire que je me prépare psychologiquement : harmonies, contrastes, palettes, nuances… rien ne va nous être épargné. Pendant qu’elle dialogue avec son cercle chromatique, j’en ai profité pour avancer mes travaux et j’ai enfin pu déménager… même si, soyons honnêtes, je campe encore plus que je n’habite. J’avais à peine commencé à savourer ce semblant de calme quand un message est arrivé : « J’ai une idée ! ». J’ai attrapé mon téléphone, à la fois curieuse et légèrement anxieuse de ce qui allait suivre, et j’ai appelé Christel. Après le traditionnel « ça va chouchou ? », est venu immédiatement le fatal : « Et si on lançait une chaîne YouTube ? » Encore à moitié endormie, je me suis dit que je rêvais. Mais non. Trois cafés plus tard, c’est confirmé : Christel pense montages vidéo, abonnés par milliers, échanges passionnés et pluie de pouces levés. Je n’ai pas résisté une seconde. D’abord parce que je trouve l’idée géniale, et surtout parce que je commence à savoir : quand Christel a ce ton dans la voix, résister est aussi inutile que vouloir apprendre le yoga à un moustique. Pas de panique, pour une fois, pas besoin de formation express « YouTube pour les nuls ». Christel maîtrise. Alors on a défini ensemble les contours du projet. Étape cruciale, voire vitale : sans ça, elle part dans tous les sens et je me retrouve transformée en chasseur d’idées, courant derrière elles pour les rattraper et tenter de les canaliser. Aussitôt pensé, aussitôt cliqué : la chaîne est en ligne. Quatre rubriques bien définies : la chronique matériel, des mini voyages à croquer, les bases du croquis en lâcher-prise, et les nouvelles destinations des voyages à croquer. Les débutants comme les passionnés y trouveront : Des conseils et techniques pour progresser en croquis et aquarelle, et apprendre à libérer leurs traits Des films inspirants pour voyager par le regard et l’imaginaire Des moments de lâcher-prise, pour retrouver la joie simple de dessiner et de créer. S’abonner, c’est rejoindre la tribu « pour croquer la vie », bavarder en direct avec Christel, poser mille questions sur une technique, un pinceau récalcitrant ou raconter l’émotion ressentie lors d’un mini voyage à croquer. Et même, lui poser des questions. Elle finira sûrement par en tirer une vidéo, entre deux cafés et trois éclats de rire. Christel plonge donc dans l’univers de YouTube avec son enthousiasme contagieux, bien décidée à offrir des contenus encore plus riches, détaillés et inspirants que sur Insta. Et moi ? Eh bien, j’ai attrapé ma bouée, ma serviette, et j’ai sauté derrière elle. Résultat : adieu brushing, bonjour grandes éclaboussures ! Découvre ma chaîne maintenant en cliquant içi ! Et pendant ce temps, le tournage en Camargue ne s’arrête pas. Flamants roses à l’aube, marais mystérieux, ânes vedettes et moustiques omniprésents. Les cartes SD se remplissent plus vite que mon frigo après un passage au marché. Chaque image est un petit bijou, et je comprends pourquoi elle s’acharne. La Camargue mérite bien ce marathon créatif. Comme si ça ne suffisait pas, elle revient tout juste de Lausanne, après trois jours de stage avec un artiste spécialisé dans le lâcher-prise. Oui, même les profs reprennent parfois leur cartable. Pendant que d’autres s’offrent une cure thermale, elle choisit trois jours intenses de croquis, réflexions et expériences. Et elle en revient gonflée à bloc, avec un carnet débordant d’idées et un petit air mystérieux. YouTube, Lausanne, la Camargue, la couleur… tout s’entremêle dans un joyeux désordre organisé. Et pourtant, derrière son énergie débordante, je sens chez Christel une petite hésitation. Elle ne me dit rien, mais je connais ce regard. Dans ses silences, quelque chose mijote. Une idée. Une de celles qui, si elle voit le jour, risque bien de chambouler nos plans… une fois de plus.Ajoutez votre texte ici. Cliquez sur « Modifier » pour ajouter des valeurs dynamiques. A très vite Christel by karo
_edited.png)


