Face à la Maison Carrée, ce ne sont pas tant les colonnes ou les ornements qui m’ont marquée, mais les lignes, puissantes et ancrées, comme si l’édifice surgissait de la terre elle-même. Dans ce film, je vous invite à découvrir comment un lieu aussi emblématique peut susciter un ressenti presque organique, tellurique. Le croquis devient ici un exercice d’écoute et de dépouillement : il ne s’agit plus de tout représenter, mais de faire émerger l’essentiel à travers la composition, l’équilibre et la structure. On apprend à travailler les verticales, à faire vibrer l’ombre et la lumière dans les interstices du monument, à traduire en quelques traits une force immobile. Croquer la Maison Carrée, c’est entrer en dialogue avec la matière, et peut-être avec ce qu’elle réveille en nous. Nous travaillerons ici la perspective avec 2 points de fuite, au stylos plume, avec 2 couleurs, lie de the et rose.

Les arènes de Nîmes nous confrontent à la notion de temps. Face à ces pierres chargées d’histoire, le croquis devient une tentative de saisir l’écho des siècles dans le silence du présent. Dans ce film, je vous emmène au cœur de cette architecture cyclique, à la fois ouverte et fermée, massive et délicate. Croquer les arènes, c’est apprendre à composer avec le rythme : celui des arches, des ombres, des vides et des pleins. Je vous montre comment suggérer la répétition sans tomber dans l’exactitude, comment faire respirer un monument sans l’emprisonner dans les détails. Par le dessin, nous cherchons ici à capter l’âme du lieu : une mémoire en boucle, où chaque trait dialogue avec le passé. Nous travaillerons ici, 1 point de fuite 1 couleur et jouerons avec les valeurs et la lumière.

Dans ce film, l’église Sainte-Perpétue devient le théâtre d’un voyage intérieur. À travers un regard contemplatif et une approche sensible du croquis, nous explorons comment souvenirs, émotions et perceptions influencent notre manière de dessiner. Plutôt que de reproduire fidèlement l’architecture, l’artiste cherche ici à capter l’essentiel — ce qui fait résonance en elle. Les formes sont volontairement déstructurées, suggérées par blocs, et la palette réduite à deux couleurs intensifie ce dépouillement graphique. Ce film nous invite à dépasser la simple observation : croquer devient un acte de traduction intime, une manière de dire le lieu avec sincérité plutôt que précision. Dans ce croquis, on apprend l’art, de représenter des détails en les suggérant.